Illustration de Séverine Pineaux
Sommaire
Éditorial de Jean-Pierre Fontana et Christine Brignon
Sur le bord de Christine Renard
Terminus de Nina Allan
Mission Lempicka de Martine Hermant
La vivace odyssée de Kevyan Zadoune de Bruno Pochesci
Plus jamais seule de Pierre Brignon
Quiàn de JC Gapdy
Le cri d’une forêt de Brice & Romain Le Roux
Paradis, artifices ...et elle de Nicolas de Torsiac
À l’article de la mort de Wilfried Renaut
Réactions en chaîne d'Anthony Boulanger
Helminthe de Céline Maltère
Le jardin de Blanche-Neige de Philippe Caza
Nous avons lu de Christine Brignon
INDEX n° 1 à 38 + hors-séries de Bernard Sigaud
Éditorial
L’Aventure frappe rarement à votre porte. Pour la connaître, pour la vivre, il faut généralement la provoquer. J’ai vécu ma première aventure SF en éditant l’un des premiers fanzines français, Mercury, au presque début des années 60. Un bail ! Un fanzine qui, presque une revue, faillit en devenir une.
Échec et mat.
Relevé de ses cendres, j’en ai provoqué une nouvelle (d’Aventure) en devenant, après deux années de ciné-club, programmateur/projectionniste d’un cinéma qui me permit d’organiser avec quelques passionnés plusieurs festivals et, surtout, la Première Convention de Science-Fiction française accompagnée d’un Prix Littéraire devenu le Grand Prix de l’Imaginaire. Mais, là encore, il y eut une fin.
Qui ne m’empêcha pas de remettre le couvert dans l’espoir de revivre des moments exaltants, des rencontres improbables, comme avec Christopher Lee, John Brunner ou Jack Vance entre autres et par exemple.
Et c’est ainsi qu’après avoir envisagé, avec de nouveaux complices, un Salon du livre (Les Aventuriales) et l’édition d’un ouvrage d’accompagnement, est advenue la naissance de Gandahar, aussitôt parrainée par Jean-Pierre Andrevon et Philippe Caza, très vite soutenue et prise en main par Christine Brignon au dynamisme sans faille.
Mais comme toute aventure, même avec un grand A, se termine un jour, celle-ci, au bout de près de dix années, parfois exaltantes, toujours passionnantes, ferme son chapitre. Mais si j’ai le regret d’abandonner cette belle revue, je garderai surtout le magnifique souvenir de quelques 38 numéros plus 4 hors-série meublés de belles histoires, enrobés par de magnifiques couvertures, récompensés – parfois – d’échos enthousiastes, sans oublier une poignée de romans qui méritaient d’être ressuscités.
Merci chers auteurs, illustrateurs, artistes-peintres, lecteurs fidèles ou occasionnels, merci collaboratrices et collaborateurs bénévoles d’avoir permis ce miracle d’édition.
La vie continue. Faites-là aussi belle que la belle aventure de Gandahar.
Jean-Pierre Fontana
Éditorial
Chers amis,
pour reprendre les paroles de Jean-Pierre, il est vrai que l’aventure fut fabuleuse à plus d’un titre, car j’ai noué avec beaucoup d’entre vous des liens forts, des liens proches.
La revue Gandahar me reste au cœur comme une famille.
Elle s’est attachée à redonner de la vision à des auteurs anciens qui le méritaient, tout autant qu’à offrir leur chance à de nouvelles plumes qui se sont ensuite envolées avec bonheur vers de plus hautes sphères pour certaines d’entre elles. Je remercie au passage Martine Hermant, ma fidèle complice du comité de lecture.
Pour ce dernier opus, nous laissons s’exprimer la jeune génération en un flamboyant feu d’artifice. Avec cependant quelques bonus : une nouvelle assortie d’une illustration de Philippe Caza, notre talentueux parrain (quelle chance encore une fois !), un texte étrange et poétique de la regrettée Christine Renard mise à l’honneur dans notre numéro 16 et une traduction de la nouvelle « Terminus » de Nina Allan par notre compère Bernard Sigaud.
Un salut à l’ami Andrevon qui a inventé le concept de Gandahar (le numéro 21 lui a été consacré) et merci à Jean-Pierre Fontana de m’avoir donné l’opportunité d’exercer mes talents dans cette chère revue Gandahar.
Bonne route à tous et au plaisir !
Christine Brignon