Illustration de couverture Philippe Caza
ÉDITORIAL
Ce fut un vrai casse-tête que de déterminer quelles nouvelles allaient illustrer ce thème des métamorphoses, car au terme de la sélection, nous avions de quoi réaliser quatre numéros de Gandahar. Nous avons donc décidé d’en publier deux.
Philippe Caza ouvre le bal avec « Le sang de Belle », un très beau conte inspiré par La Belle et la Bête dont il a tiré une illustration présentée en couverture et reprise après son texte.
Les métamorphoses ont ensuite inspiré à nos talentueux auteurs des récits aussi originaux que différents :
« Gaïa », de Grégoire Epitalon, nous présente un monde postapocalyptique ou la métamorphose est la voie de rédemption.
« Les marginaux », de Lorelei Lenn, nous embarque dans une fort étrange traversée, accessible à quelques initiés.
« Coquelet », de Philippe Cadiou, très immersif, rapproche la métamorphose d’une situation de handicap ou de maladie grave.
« Trans-Ultra », de J.L. Martin, nous fait basculer dans un monde obsédé par le contrôle du temps.
« Stryge », de Florentin Certaldi, nous ouvre les yeux au scalpel sur des questionnements actuels.
« Quand vient le temps des holomorphoses », de Frédéric Darriet, révèle une vision toute particulière à son auteur.
« Les Nécrophores », de Wilfried Renaut, se déroule sur Jupiter dans un angle d’approche pointu et surprenant.
« Eux », de Brice et Romain Le Roux, dans un style très épuré, retrace l’histoire d’un effacement.
« Mille vies de trop », de Marie Angel, relate le long chemin de métamorphose d’une kitsune, esprit-renard japonais.
Et enfin, un récit vertigineux et spectaculaire : « La chute d’une vie », de Fabrice Pittet.
Suivent nos habituelles chroniques de lecture, avec, en guise de perles de l’imaginaire, La Forêt des Mythagos et Lavendyss de Robert Holdstock, bien dans le thème de ce double numéro.
Bonne lecture
Christine Brignon